C'est étrange de me dire que dans moins de 6 mois, mon congé parental sera terminé.

Je n'ai pas l'impression d'avoir vu ces 3 ans passer, je me revois encore faire la route pour aller travailler, la "course infernale" le matin pour ne pas être (trop) en retard, et décompresser sur le trajet du retour...

Je me souviens que lorsque j'ai débuté ce congé, il n'était pas forcément question d'utiliser ces 3 ans. Je me laissais un an pour "tester" la vie à la maison, et voir si ça n'allait pas nous mener vers une catastrophe financière. Les mois se sont enchaînés sans que je m'en rende réellement compte, la 1ère année s'est vite écoulée et j'ai renouvellé comme si c'était une évidence.

Début mars 2013, il faudra pourtant que je me positionne. J'avoue que ça me fait (un peu) peur, car depuis 3 ans je suis dans mon "petit cocon". Mais d'un autre côté, j'ai hâte de reprendre une activité. Mon "Boss" sait que je n'ai pas envie de retrouver mon poste, je lui ai parlé d'une éventuelle rupture conventionnelle. Il devrait me donner des nouvelles quant à la suite dans les semaines à venir...

Ce que je sais aussi, c'est que je ne pourrai pas rester trop longtemps à la maison, sans travailler. Mes enfants seront à l'école, je me sentirais "inutile". Je scrute régulièrement le site de PôleEmploi (chose totalement absurde puisque je suis toujours sous contrat). Et bizarrement, je ne crains pas la case "recherche d'emploi", je vois  passer des annonces répondant à mes "critères", des emplois bien souvent mieux payés que dans la structure pour laquelle je travaille. Alors je sais bien qu'il y a énormément de chômeurs, je ne serai pas seule sur le coup, mais j'ai des qualifications et plus d'une dizaine d'années d'expérience dans le domaine. J'ai bon espoir de retrouver assez rapidement, surement pas un CDI dans l'immédiat mais qu'importe... Je déchanterai peut être dans quelques mois mais pour l'instant, j'y crois.

Je suis à l'aube de changer de vie (pro), ça m'angoisse un peu, mais je prends ça comme un "challenge". Surement une manière de me prouver quelque chose, que ça n'est pas impossible même en ces temps de "crise".

Et puis, il est temps, je le sens.

Oh mon Dieu !!!
Encore une faille spatio-temporelle.

Pas malade, pas de drame, non, juste "L'Homme" en vacances.

Une semaine placée sous le signe des... (roulements de tambours)... TRAVAUX !

Encore, et toujours...mais on commence à en voir le bout.

Cette fois ci, c'est l'enduit de la maison. Fini le crépi de façade tout moche qui date de 30 ans, place à un enduit lisse...!

Mais demain, il retourne au travail et comme d'habitude, le blog reprendra son rythme.

En attendant la reprise normale, ce soir, on écoute :

Wax Tailor feat Jennifer Charles - "Heart Stop"

Ca, c'est ce que j'aimerais crier aux gens qui me regardent avec insistance certaines fois...

Parce que oui, on entend souvent parler des "rondes", femmes "pulpeuses" ou "grosses" (tout simplement) mais qu'en est-il des femmes/filles "minces", "filiformes", "MAIGRES", lâchons le mot...

Dans les magazines, tout au long de l'année, mais encore plus quand arrive l'été, on nous bombarde d'articles sur les régîmes. Perdre quelques kilos, voilà le souci de nombreuses femmes. Par contre, je n'ai jamais vu d'article intitulé "comment prendre 5 kg en 1 semaine". JAMAIS.

Certain(e)s pourraient se dire en me lisant, ça y est, encore une qui se la raconte. Elle est juste mince et veut nous faire croire à ses "faux" problèmes de poids. Et bien non, ce n'est pas un ressenti, je parle objectivement, je suis maigre et il me manque 10 à 15kg. On voit mes os aux poignets, aux épaules, au bassin.

Ca ne date pas d'aujourd'hui. Je crois que ça s'est accentué en arrivant au collège, j'ai été surnommée "sac d'os", "squelettor", entre autres... Charmant.

Au lycée, j'ai retrouvé une silhouette un peu plus "harmonieuse", en restant tout de même très très mince.

J'ai tout essayé ou presque, sur ordonnance de mon médecin ou pas. Des comprimés, des ampoules, des sachets à diluer, des solutions buvables genre compléments alimentaires (vous savez les trucs qu'on donne aux personnes âgées dénutries). J'ai fait des examens pour contrôler ma glande thyroïde. Je suis allée voir des dietéticiens. RIEN. Rien à faire, c'est comme ça, m'a t-on dit.

Aujourd'hui, et après deux grossesses, je suis toujours au même poids qu'il y a 15 ans à 2 kg près (en plus ou en moins, ça dépend)...

Même enceinte, j'étais maigre, maigre avec un gros ventre. J'ai pris 9kg pour ma fille et 10kg pour mon fils. Le tout (voire même plus) a été perdu dans le mois qui suivait les accouchements, surement à cause de (ou grâce à) l'allaitement, que j'ai stoppé d'ailleurs pour ne pas perdre davantage.

Je suis maigre, mais surtout, je ne suis pas anorexique. Je ne m'affame pas et je ne me fais pas vomir. J'aime manger, je suis une gourmande, j'aime cuisiner. Bref, je n'ai pas de problème avec la nourriture.

Je peux comprendre que certains me croient anorexique, lorsqu'on me voit au premier coup d'oeil.

Là où ça m'agace, c'est lorsque ces soupçons viennent de personnes qui me côtoient depuis des années. Ces mêmes personnes avec qui j'ai déjà partagé des repas, qui me voient donc manger, et qui jamais ne m'ont vue (ou entendue) aller aux toilettes pour vomir... Ben oui, forcément, elles peuvent toujours attendre à la porte si elles veulent.
La seule véritable personne qui pourrait témoigner, c'est "L'Homme" qui partage ma vie depuis 10 ans et qui aurait surement vu quelque chose depuis le temps...

Ce que j'ai remarqué aussi, c'est que bien souvent ces reflexions ou sous-entendus viennent de personnes féminines qui ont le cuissot bien garni de capitons et la fesse molle. Est ce que je leurs dis pour autant d'aller faire un footing et d'arrêter de se baffrer toute la journée ? Non, parce que je m'en fous, mais surtout parce que leur morphologie est peut-être héréditaire, comme la mienne, et dans ce cas là qu'importe ce qu'elles feront rien n'y changera...

Alors, j'ai juste envie de dire STOP à toutes ces petites réflexions de merde qu'on peut entendre au quotidien, que vous dites surement aussi sans vous en rendre compte. Je pense à "vaut mieux faire envie que pitié", par exemple. Alors celle là, même si elle ne m'est pas forcément destinée, quand je l'entends, j'étouffe tous les mots qui se bousculent dans ma bouche car ça pourrait vraiment devenir insultant. Je sais bien qu'il ne s'agit que d'une expression, mais EN QUOI une femme GROSSE pourait faire plus envie qu'une femme MAIGRE, et inversement ? Sans blague, que ce soit l'une ou l'autre, c'est pas "joli-joli" alors ça sert à rien d'essayer de casser du sucre sur le dos de l'autre. Pour quoi faire ? Pour se rassurer ???

Mon corps est ce qu'il est, je ne pourrai sans doute jamais le changer, je l'accepte avec ses défauts (je n'ai pas trop le choix) sans pour autant m'autoriser certains vêtements (jupe au dessus du genou, pantalon moulant...) car je suis bien consciente que certaines choses ne me vont pas, malheureusement.

Et de temps en temps, je fais une "cure" pendant un mois, j'ai enfin trouvé un médicament qui arrive à me faire prendre 5 kg. Ce sont 5kg ephémères (car dès l'arrêt de la prise, les kilos s'envolent petit à petit) mais qui font du bien au moral.

Et oui Mesdames, nous ne sommes pas toutes égales devant notre pèse-personne, et pourtant cela ne fait pas de nous des boulimiques ou des anorexiques...

Mardi, c'était la rentrée scolaire... Ah bon ?

(...)

Pour la plupart des enfants, pour ma fille aussi, mais pas pour "T-O-M".

Il n'est pas allé à l'école ce mardi, enfin si, mais juste pour accompagner sa soeur...

En fait, SA rentrée à lui, c'est aujourd'hui.

Cette année, la maîtresse de Petite Section a souhaité faire 2 rentrées, une le mardi et une le jeudi (parce que 20 gosses qui pleurent en même temps, ça doit être tuant).

Au départ, lors de la pré-inscription, j'avais demandé le mardi. Et puis, voyant la difficulté à rendre "propre" "T-O-M", je me suis dis que 2 jours grapillés n'étaient pas de trop...

Sauf que 2 jours, c'est pas assez. DU TOUT.

Alors, j'avoue. Je fais partie de ces parents "indignes" qui vont TOUT DE MEME mettre leur enfant à l'école en SACHANT qu'il y a aura FORCEMENT des "accidents". Pas cool pour la maîtresse et l'Atsem... (je sais, je suis un peu une con*asse). Je joue le tout pour le TOUT.

Mais sur un malentendu, tout ça... Enfin, vous comprenez quoi. J'espère qu'il aura un déclic en voyant les autres aller aux toilettes.

A la maison, je le harcèle, malgré ça il arrive encore à faire dans son slip, et il s'en fout. Voilà. C'est cool l'apprentissage de la propreté. J'ADORE.

J'en ai (un peu) parlé à la maîtresse, elle tolère les "accidents" pendant quelques jours, le temps de s'habituer...

8 jours, HUIT JOURS.

Pas sûre que ce soit suffisant.

Presque certaine qu'au delà, on va me refourguer mon "T-O-M" car on le jugera "pas prêt" et il fera sa rentrée en Janvier, si ses sphincters ont pitié de moi.

Rhôoo, mais je suis sûre qu'il ne manque pas grand chose. C'est juste une question de Timing. On aurait pas pu décaler la rentrée en octobre...? Franchement !

Ce matin, il fera sa rentrée chez les Touts Petits avec un sac à dos blindés de rechanges. Pour couronner le tout, j'imagine déjà les hurlements au moment de le laisser...

Bref, je sens bien qu'à 11h30, je vais avoir droit à un enfant morveux avec son petit sac de "pipi" et le regard NOIR de la maîtresse ;)

Mais si ça se trouve, celle qui va pleurer, c'est moi...

J'en ai marre, mais j'en ai marre de cette chanson, qui passe inlassablement sur les ondes...!

Alors, histoire de changer du clip niais, voici la version "Chatroulette" nettement plus drôle :

"Carly Rae Jepsen - Call me maybe"